critique
Critique un peu nul,mais je vous la met quand même.
"
Tout commence en 1861 au coeur de la Georgie, bastion sudiste pour le
moins.
Les O'Hara sont de prospère planteurs de coton, sur leur domaine de
Tara. Scarlett (Vivien Leigh) est l'une des filles O'Hara : tous les gars du
coin en pincent pour elle, qui n'en a cure, puisqu'elle a jeté son dévolu sur
Ashley Wilkes (Leslie Howard).
Ashley est un
gars honnête et droit, pas bien courageux, sacrément pisse-froid, et surtout, il
va se marier avec Melanie Hamilton (Olivia de Haviland), la cousine de Scarlett,
un peu nunuche mais fondamentalement bonne fille.
Scarlett n'a qu'une idée
en tête : séduire Ashley, qui voudrait bien au fond, mais qui ne peut point, car
il en irait de son honneur, et ça, de l'honneur, il en a à renvendre, non
mais.
Lors d'un estival pique-nique donné aux Douze Chênes, la propriété des
Wilkes, surgit d'on ne sait où Rhett Butler (Clark Gable), qui traîne une
réputation sulfureuse, mais qui va tomber raide amoureux de Scarlett.
Puis la
guerre de Sécession éclate.
Et après, rien ne sera plus
pareil...
Pourquoi voir ou revoir ce film
?
Parce que les minaudages de Vivien Leigh, castée alors que le
tournage du film était déjà commencé, sont certes agaçants, mais entrés dans la
légende. Elle est un rien ridicule dans ses corsets et ses robes sudistes qui
ressemblent parfois à des meringues, mais elle a aussi un sacré tempérament, ce
qui ne la rend d'ailleurs pas excessivement sympathique et attachante ! Tout au
long du film, on se demande ce qu'elle lui trouve, à Ashley : on préfèrerait
qu'elle lui lâche la grappe et qu'elle se concentre sur Rhett.
Parce que
Clark Gable a beau être désuet avec ses jeux de sourcils et sa moustache, lui
aussi est fascinant : cynique jusqu'au trognon, mais homme de coeur, il ne
montrera jamais qu'il est fou de Scarlett.
Parce qu'il s'agit très
clairement d'un film sur l'opportunisme et l'égoïsme.
Parce que la guerre de
Sécession n'est pas qu'une toile de fond : elle ravage des vies, et change
brutalement la face de tout ce petit monde.
Parce que finalement, c'est
aussi un film sur les amours contrariées et la dévastation, la trahison,
l'honneur et le mensonge.
Alors oui, c'est culcul, ça froufroute beaucoup
(robes, jupons, etc), ça pleure et ça crie, c'est long (le DVD se retourne,
c'est dire...) mais rien que pour apprendre les danses sudistes et pour se
convaincre, si on en avait besoin, que le cheval c'est dangereux, il FAUT le
voir !
Anecdotes
Avec un budget de presque 4
millions de dollars, le film reste d'un des plus chers de l'histoire du cinéma.
Les recettes furent elles aussi colossales : 20 millions de dollars !
Au
départ, Gary Cooper était pressenti pour le rôle de Rhett. Mais d'emblée, il
détesta ce personnage et prédit que le film ferait un flop retentissant, tout
ravi qu'il était que ce soit Clark Gable à qui revienne la corvée d'incarner ce
minable de Rhett...
George Cukor faisait partie de l'équipe de
réalisation initiale, mais il fut évincé par Clark Gable, qui ne pouvait pas le
sentir. Cette éviction chagrina beaucoup Vivien Leigh et Olivia de Haviland : il
resta leur coach, les aidant notamment à passer outre leur relation difficile
avec Victor Fleming. Cukor avant d'être remercié tourna 33 minutes de film, dont
17 ont été conservées au montage.
Hattie McDaniel, 1ère actrice noire à
obtenir un Oscar à Hollywood (celui du meilleur second rôle) ne put, à cause des
lois raciales de l'époque, aller assister à la première à Atlanta. Pour ne
mettre personne dans l'embarras, elle déclina poliment l'invitation (du genre,
j'ai piscine...), ce qui mit Clark Gable en rage, au point qu'il faillit
boycotter la cérémonie.
Clark Gable dansait comme un pied : pour faire
comme si, il joua les scènes de bal juché sur une planche à
roulettes.
Vivien Leigh raconta qu'elle fumait 4 paquets de cigarettes
par jour pendant le tournage.
Une petite citation, pour le
plaisir (en VO, zavez qu'à traduire)
Rhett Butler : a cat's
a better mother than you !
Scarlett: Rhett... if you go, where
shall I go, what shall I do?
Rhett Butler: Frankly, my dear, I don't give a
damn !
Fiche technique
Autant en emporte
le vent (Gone with the wind)
1939
Réalisation : Victor
Fleming
Distribution
Vivien Leigh : Scarlett O'Hara
Clark Gable :
Rhett Butler
Leslie Howard : Ashley Wilkes
Olivia de Havilland : Melanie
Hamilton
Hattie McDaniel : Mammy
Thomas Mitchell : Gerald O'Hara
Barbara O'Neil : Ellen O'Hara
Evelyn Keyes : Suellen O'Hara
Ann
Rutherford : Carreen O'Hara
Oscar Polk : Pork
Everett Brown : Grand Sam
Durée : 222 mn"
Source:film a voir.